MARCH OF SCYLLA – « Andromeda »
Une odyssée Post-Metal aux confins de l'espace
Après deux E.P (« Archives » en 2020 et « Dark Myth » en 2023), le groupe amiénois MARCH OF SCYLLA sort son premier album « Andromeda« , édité par Klonosphere et distribué par Season of Mist. Le Metal, c’est souvent une question de voyage, d’exploration sonore et « Andromeda » en est un parfait exemple. Avec ce disque, le groupe nous propulse dans une odyssée musicale où se croisent intensité et atmosphères envoûtantes, ouvrant les portes de l’immensité de l’espace qui questionne la relation de l’humanité avec le cosmos, la science et l’après-vie. Prêts à embarquer ?
Ce projet Post-Metal, sombre et envoûtant, initié par Christofer Fraisier (guitare, ex-Taman Shud) se compose de Gilles Masson (batterie, ex-Ashura), Robert Desbiendras (basse) et Florian Vasseur (chant). Dès les premières notes de « Ulysses’ lies », le quatuor nous propulse dans un maelström de riffs djent imposants, soutenus par une batterie percutante et un chant alternant habilement entre clair et saturé. Un premier titre introductif de cinq minutes qui est un concentré de puissance et de mélodie parfaitement dosé à l’équilibre, qui pose les bases de l’album.
La richesse harmonique du groupe transparaît sur « Death Experience », véritable coup de cœur de l’album, où une rythmique syncopée laisse place à des envolées mélodiques poignantes, sublimées par un final d’une intensité furieuse. S’enchaîne immédiatement « The royal way » où, après un rapide début basse/batterie bien pesant, le riff de guitare continue à nous envoûter. Entre puissance et finesse, MARCH OF SCYLLA sait parfaitement doser ses compositions, alternant moments de pure rage et instants plus contemplatifs, comme en témoigne « To Cassiopeia », un interlude planant qui sert d’accalmie entre les trois premiers titres et avant la suite de la tempête.
L’album regorge par ailleurs de morceaux à l’identité marquée comme « Dark Matter », plus posé, qui joue sur des contrastes saisissants. « Achilles’ choice » se distingue quant à lui par son dynamisme explosif, porté par une batterie virevoltante. « Myrrha » enfonce le clou avec une intensité implacable, avant que « Cosmogony » ne vienne clore cette odyssée avec un long crescendo émotionnel, unissant toutes les facettes du groupe dans un dernier éclat sonore hypnotique.
Dans l’ensemble, MARCH OF SCYLLA s’approprie pleinement la lourdeur et la noirceur du Post-Metal, livrant des titres souvent longs, mais toujours captivants et riches en émotions.
Une ascension prometteuse
Enregistré et mixé par Francis Caste au studio Sainte Marthe à Paris, « Andromeda » bénéficie d’une production massive qui sublime la richesse des textures et l’impact émotionnel des compositions. Influencé par des groupes comme Gojira, Architects ou encore Sleep Token, MARCH OF SCYLLA impose ici sa propre signature, mêlant lourdeur et mélodie dans un équilibre subtil. Un premier opus à la fois ambitieux et maîtrisé.
Pour défendre cet album sur scène, le groupe entamera une tournée à partir du 14 mars, avec des dates à travers la France et une participation au Hellfest Le Off 2025, confirmant ainsi leur montée en puissance sur la scène Metal hexagonale.
